Sur les huit premiers mois de l’année (janvier à août) les exportations de noix de cajou brutes de Côte d’Ivoire ont baissé de 7% par rapport à même période en 2022. Une chute consécutive au net recul de la demande du premier transformateur mondial, le Vietnam, les prix de l’amande font que les usines ne  sont pas rentables entrainant de nombreuses fermetures (Lire : Cajou : la forte demande indienne a sauvé la campagne d’Afrique de l’Ouest). Les importations ivoiriennes vers Hanoï ont ainsi diminué de 35%, selon les chiffres transmis par le spécialiste n’kalô. Mais, les marchés indien, indonésien et chinois sont dynamiques.

En revanche, les exportations d’amandes de cajou de la Côte d’Ivoire ont grimpé de 23% de janvier à août 2022 pour atteindre 19 936 tonnes. Elles ont été multipliées par 3,4 par rapport à la même période en 2018 et atteignent pour la première fois au mois d’août avec 3 450 tonnes  le rythme des exportations de l’Inde, remarque n’kalô.

Une performance remarquable mais qui s’inscrit dans un marché mondial en baisse tant au niveau des prix des noix de cajou brutes que des amandes face au ralentissement de la demande mondiale.